mardi 10 février 2009

lundi 26 janvier 2009

lundi 8 décembre 2008

mercredi 3 décembre 2008

Warm Winter



Parce que l'hiver, c'est naze.

Back to the program


Ok je vous ai lâché.

Ok je suis de retour.

Donc écoutez Emeritus et lisez ma chronique de Jeezy sur l'Abcdr

Ok a tout

vendredi 5 septembre 2008

Thief



1981, Quelques années avant le début de la série 'Miami Vice', Michael Mann réalise ce bijou de film noir, bourré de tout ce qui fera de lui un réalisateur incontournable. Un voleur de diamants, perceur de coffre veut finir en beauté sa carrière en s'alliant avec de gros bonnets pour finir sa vie avec femme et enfant. Bien sûr, ça ne se passe pas comme prévue. Les scènes filmées de nuit sont exceptionnelles, les braquages sont archi détaillés et documentés comme à son habitude, les personnages très consistants, en premier lieu James Caan qui signe là sa meilleure prestation pour moi. Les seconds rôles sont croustillants, la vie perso de Caan aussi, cherchant maladroitement à se caser avec femme et enfant sans verser dans le melo demago. Le rythme est parfait, on effleure les situations, les dialogues ne sont pas trop etoffés, Mann base tout sur ses personnages et ses images, là où il est le meilleur. Vraiment un très bon film, peu connu dans la filmo de Mann alors que tout y était déjà pressenti : les braquages et fusillades précis et détaillés à la 'Heat', les rues en mode nocturne comme dans 'Collatéral' et l'ambiance policière noire qu'on retrouvera dans toute sa création autour de 'Miami Vice'. La musique planante et excellente de Tangerine Dream assure au film un côté plus mystique, presque onirique avec les éclairages 80's au possible. Le scénario est solide et classique, ce n'est pas là que se trouve le vrai sujet. Mais dans la force des personnages ni bons ni mauvais, plutot froids et implacables qui cherchent une issue à ce qu'ils sont et dans la façon de les filmer dans une ambiance très Mann-ienne. Cette séquence super longue de percage du coffre avec des millions d'étincelles offre de magnifiques images tout comme les ride en chevy la nuit dans les rues de Chicago. Un premier film impressionnant de maitrise, symptomatique du meilleur des années 80, indispensable.



jeudi 4 septembre 2008

The taking of pelham one two three



NYC. Le métro. les années 70. Une toile de fond extraordinnaire. The taking of pelham one two three raconte la prise d'une rame de métro avec 17 otages par 4 gangsters. Le plan est millimétré dans la pure tradition des films de braquo des 70's. Moustaches, lunettes, chapeaux et impers, les gangsters s'appellent avec des noms de couleurs, concept repris plus tard par Tarantino dans Reservoir Dogs. A côté de ça, The taking... est un film de grandes gueules, très détaillé sur l'organisation du métro et de la police de new york, souvent satirique avec un maire complètement incompétent, hué par la population, un Walter Matthau, flic tout en flegme et bonhommie, plein de bons mots et en face, Robert Shaw, implacable et calculateur. Ca fuse, c'est rythmé, pas forcément réaliste mais crédible. L'ambiance créée est vraiment excellente, basé sur les dialogues et le scénario, simple au demeurant mais vraiment efficace. Un classique du genre basé sur une histoire simple, de bons dialogues, des personnages forts en gueule, de l'humour, le tout vraiment bien rythmé avec une seule star, New York et son métro. Et la bande son est excellente. Une autre idée du cinéma.



Un remake est prévu en 2008 réalisé par Tony Scott avec Denzel Washington dans le rôle du flic du métro, le grand James 'Soprano' Gandolfini en maire et Travolta dans le rôle de Mr Blue. Ouaip... Sceptique. Je sens que ça va péter dans tous les sens pour rien. J'espère me tromper.