jeudi 24 avril 2008

Rising Down



Suite de la série de vidéos réalisé par l'infatiguable Rik Cordero pour l'album Rising Down des Roots. Je trouve super bonne l'idée de teaser avec une demi douzaine de vidéos super Hip Hop avant la sortie. Et la qualité est toujours au rendez vous. Je n'étais pas vraiment fan de ce track à la première écoute, peut être trop ambiance Things Falls Apart au premier abord, j'étais bloqué sur le délire clavier du futur. Mais à force, le jeu de drums super high de QuestLove m'a encore concquis et l'évolution sur les couplets super breakbeat dépouillé colle avec le reste de l'album. Wale est intéressant même s'il ressemble un peu trop à un Lupe Fiasco 2008 dans la façon dont il est amené dans le paysage Hip Hop actuel. Mais je pense qu'il risque de faire encore plus mal. Son track avec Pusha T et Bun B, c'est juste ma came. Exactement.

En bonus datant de la semaine dernière, le clip du (peut-être mais peut être pas sur l'album) Birthday Girl avec Sasha Grey en aguicheuse hors pair. Toujours dans la série Rik Cordero sans les membres du groupe. Good Shit.

mercredi 23 avril 2008

Keak da Sneak à NYC



Le serpent de la Bay, figure emblématique du Hyphy, découvert du 'grand public' par son apparition avec Turf Talk sur le '3 Freaks' de Shadow, assure sa sortie chez Koch avec ce sacré remix avec ALC et Prodigy. Le son est violent, la voix toujours aussi symptomatique à la Young Buck écorché accompagné du QB en direct, tellement street, ça peut être vraiment très bien ce 'Deified', album prévu pour le 27 mai.

dimanche 20 avril 2008

Roi Heenok arrêté



FREE LE ROI!!!

Et surtout son voisin qui le défend qui n'est autre que la DECOUVERTE de Roi Heenok, le GROS CHIEN. Merde, il arrive encore à me faire rire.

En Europe, il est très très très connu...
Ahah Le Chateau Amboise aka le nouveau Hood.

lundi 14 avril 2008

jeudi 10 avril 2008

T-Shirt of the day : common sense




Verse one:
I met this girl, when I was ten years old
And what I loved most she had so much soul
She was old school, when I was just a shorty
Never knew throughout my life she would be there for me
Ont he regular, not a church girl she was secular
Not about the money, no studs was mic checkin her
But I respected her, she hit me in the heart
A few new york niggaz, had did her in the park
But she was there for me, and I was there for her
Pull out a chair for her, turn on the air for her
And just cool out, cool out and listen to her
Sittin on a bone, wishin that I could do her
Eventually if it was meant to be, then it would be
Because we related, physically and mentally
And she was fun then, Id be geeked when shed come around
Slim was fresh yo, when she was underground
Original, pure untampered and down sister
Boy I tell ya, I miss her

Verse two:
Now periodically I would see
Ol girl at the clubs, and at the house parties
She didnt have a body but she started gettin thick quick
Did a couple of videos and became afrocentric
Out goes the weave, in goes the braids beads medallions
She was on that tip about, stoppin the violence
About my people she was teachin me
By not preachin to me but speakin to me
In a method that was leisurely, so easily I approached
She dug my rap, thats how we got close
But then she broke to the west coast, and that was cool
Cause around the same time, I went away to school
And Im a man of expandin, so why should I stand in her way
She probably get her money in l.a.
And she did stud, she got big pub but what was foul
She said that the pro-black, was goin out of style
She said, afrocentricity, was of the past
So she got into r&b hip-house bass and jazz
Now black music is black music and its all good
I wasnt salty, she was with the boys in the hood
Cause that was good for her, she was becomin well rounded
I thought it was dope how she was on that freestyle shit
Just havin fun, not worried about anyone
And you could tell, by how her titties hung

Verse three:
I mightve failed to mention that the shit was creative
But once the man got you well he altered the native
Told her if she got an energetic gimmick
That she could make money, and she did it like a dummy
Now I see her in commercials, shes universal
She used to only swing it with the inner-city circle
Now she be in the burbs lickin rock and dressin hip
And on some dumb shit, when she comes to the city
Talkin about poppin glocks servin rocks and hittin switches
Now shes a gangsta rollin with gangsta bitches
Always smokin blunts and gettin drunk
Tellin me sad stories, now she only fucks with the funk
Stressin how hardcore and real she is
She was really the realest, before she got into showbiz
I did her, not just to say that I did it
But Im committed, but so many niggaz hit it
That shes just not the same lettin all these groupies do her
I see niggaz slammin her, and takin her to the sewer
But ima take her back hopin that the shit stop
Cause who Im talkin bout yall is hip-hop

North by Northwest



Tout simplement mon film préféré. Y'a tout ce que j'aime. Du contenu super bien filmé dans un pur divertissement, un générique hyper graphique de Saul Bass, des idées, de la belle photo, Cary Grant au top du dandy négligé et sarcastique, une blonde intégrale, un vrai méchant, la musique omniprésente d'Hermann et une histoire à tiroir. Je suis un grand fan de Hitch mais je trouve que celui ci est la quintessence de tout son art maitrisé en tout point. Avec Vertigo, il tient là pour moi ses deux classiques.


Très bon teaser avec Hitch en grand forme


LA scène que tout le monde connait, masterpiece!

mercredi 9 avril 2008

They Live



Je me retappe en ce moment toute la filmo de Carpenter, j'adore ses antiheros qui tapent avant de réfléchir avec un discours toujours subversif et engagé derrière les codes de genre. Clairement un maître à penser qui ne veut pas en être et qui prouve avec une aisance déconcertante qu'un film intelligent ne veut pas dire chiant. Preuve en est ce sérieux 'They Live' sorti en 88 en pleine période Reagan où de sombres extraterrestres semblent avoir pris la terre d'assault et l'endorment à base de télévision, de répression et de publicités. Dans le rôle principal, Carpenter joue la série B à fond avec le célèbre catcheur Rowdy Pipper qui signe là son premier vrai rôle au cinéma. Il est parfait dans le délire à la Kurt Russel, je ne parle pas beaucoup, je tape pas mal et je ne suis pas une fusée. Le tout ne se prend pas au sérieux tout en pointant du doigt pas mal de travers de la société politico-économique de USA des 80's. Les seconds rôles sont réussis, on a même le droit à un mythique match de catch/bagarre de rue entre les deux antihéros en plein milieu de film complètement hors du temps et du scénar et le délire des lunettes de soleil est juste génial. Plein de parano, de fun déguisé et de tirades de taré (celle dans la banque vaut son pesant de cacaouhètes), tout est là pour en faire un classique des années 80 comme quasiment tous les films du grand John à cette époque.

La Fight mythique


Pour info, l'affiche avait inspiré Cage pour la cover de son album Movies for Blind

mardi 8 avril 2008

Buck the World



Donc Young Buck s'est fait lourder du groupe G-Unit parce qu'il est trop fou mais reste au sein de G-Unit Records parce qu'il est trop fou. Je trouve que c'est une très bonne chose, Buck ne pouvant clairement pas rester un pistolero de Fifty, son niveau étant bien au dessus de celui de Banks et Yayo, avec son propre univers, son propre style. Alors que Fifty ressert les rangs et diffuse un max sur thisis50.com

En juin sort un DVD, 'a billion bucks', documentaire sur la vie au jour le jour de Buck. Une merveilleuse idée qui lui aurait été soufflée par son psy. Parfait prétexte pour retrouver cette petite ligne "Written, shot, edited and directed by Jason Goldwatch", la même qu'on avait pu trouver sur l'excellent DVD de Dilated People sorti l'année dernière. Même format pour celui ci, un cd 6 titres inédits l'accompagnera avec ce premier extrait archi brulant et paranoiaque : Lose my mind. Le clip est extrait des images prise par Jason Goldwatch et c'est rought! Grosse intensité, Young Buck monte clairement en puissance et devrait se détacher de plus en plus de la secte à Boo Boo