jeudi 20 décembre 2007

Slick Rick is back et ça fait plaisir



La di da di, we like to party... Peut être mon mc préféré avec LE lyrics des 80's à Houston hier soir. Un nouvel album ferait le plus grand bien.

Et pour la peine, ce que devrait toujours être le rap : une histoire, un style, du bagout et de l'humour bien placé: Children's story

mercredi 12 décembre 2007

chili palmer is in the house



Au milieu des années 90, le style punchy et les dialogues accérés de Elmore Leonard font mouche à hollywood. Jackie Brown de Tarantino et Out of Sight de Soderbergh développent plutôt bien l'esprit de ses romans : des personnages complètement déments, des quiproquos invraisemblables, des arnaques et du culot, le tout servi par des dialogues impeccables. Juste avant est sorti en 1995 Get Shorty par Barry Sonnenfeld, futur réalisateur de Men in Black et Wild Wild West. Le personnage Chili Palmer, campé par un Travolta en pleine rédemption post-Pulp Fiction, est un usurier de Brooklyn qui rêve de faire du cinéma. Suite à une arnaque rocambolesque, il se retrouve à LA avec un producteur loser de la pire espèce joué par l'excellent Gene Hackman. L'histoire n'est pas vraiment importante, tout est centré sur les personnages et les dialogues. On sent l'influence qu'a eu Elmore Leonard sur l'écriture de Tarantino, la rhétorique est implacable, les personnages attachants car complètement improbables et Chili Palmer fait son cinéma. On se marre beaucoup, les seconds rôles sont impeccables comme James Gandolfini, futur Tony Soprano, qui joue ici un cascadeur gros bras barbu et chevelu. Le rythme est au rendez vous, le sens du détail, l'humour, la dérision et l'univers tout entier de Leonard, bourré de références multiples à la sous-culture, nous emportent entre les wiseguys et les acteurs foireux, on se régale.


En 2005 est adapté Be Cool, la suite de Get Shorty, 10 ans après. Suite à son succès dans le milieu du cinéma, Chili Palmer (toujours Travolta) a envie de tester l'industrie du disque. On retrouve les détails, les manières et les répliques cultes du premier épisode, la télé qui s'allume tout seule tard la nuit, la 'cadillac' de Chili, les petites frappes et les caids en bois. Dans le milieu de la musique, la caricature du Hip-Hop était bien sûr facile et Leonard assure des personnages bien poilant comme Cedric The Entertainer et Andre 3000 en gros Hummer et petit cerveau. On pourrait tomber dans l'énorme cliché mais nous sommes là dans un monde plus ou moins parallèle où tout est dérision et avec l'appui du réalisateur F.Gary Gray, réalisateur de clips et du très bon Friday avec Ice Cube, on tombe vite sur ses pattes. Cedric est jubilatoire en producteur sans scrupule. Uma Thurman est ajoutée au casting mais ne sert pas à grand chose à part faire la fan de Steve Tyler et une énième danse pleine de références avec Travolta, mode Pulp Fiction. Vince Vaughn est une caricature de Hip-Hop blanc assez réussie et surtout The Rock en garde du corps gay à contre emploi est tout simplement parfait. On sent que tout ce petit monde s'amuse pleinement avec la même formule que le premier volume mais la réalisation traine en longueur, tous les détails plus 'auteurs' de Get Shorty tournent au MTViesque avec match des Lakers, démonstration de danse, concert d'Aerosmith, remise de prix bourrée de stars et autres scènes dispensables qui ressortent un peu comme des vieux démon de F. Gary Gray. Reste une suite cohérente et un panaché de seconds rôles assez excitants vu qu'on retrouve aussi Harvey Keitel dans une autre réminiscence Pulp Fictionnesque ou Christina Milian dans son presque propre rôle. L'ensemble des deux est super cohérent, les parallèles sont nombreux et très plaisants donc laissez vous tenter par une soirée complète dans le monde d'Elmore Leonard en compagnie de Chili Palmer. Et si vous êtes un couche tard, enchainez avec Jackie Brown et Out of Sight et vous aurez la galerie de personnages les plus loufoques et déjantés du polar de ces dix dernières années.

PS : VO obligatoire sinon c'est naze.



UGK Tribute

Un petit docu sur l'impact des Underground Kingz sur le monde du rap. Plutôt à propos, les obsèques de Pimp C ayant lieu demain. Bientôt un mix spécial 'Country Rap Tunes' sur l'abcdrduson.com pour lui rendre hommage.

Part 1:


Part 2:


Part3:

mardi 11 décembre 2007

le clip de l'année pour de vrai



et un bonus pour les longues et froides soirées d'hiver



de rien

jeudi 6 décembre 2007

horrorcore is back



VIOLENT. Je suis déjà addict. Si le HNIC2 comporte uniquement des tracks de cet accabit, on a le potentiel successeur au classique numéro un.

lundi 3 décembre 2007

l'éruption sexuelle mec !!!



Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, LE CLIP DE L ANNEE!!!

the heartbreak kid



Je me souviens mes premières expériences avec les frères Farrelly. Fête du cinéma 1994. Alors que je devais foncièrement être encore plus débile qu'eux, j'ai trouvé Dumb & Dumber complètement débile. Maintenant que je l'ai revu au moins une dizaine de fois, je me demande si j'ai fait exprès de ne pas rigoler. Pour faire le grand avec les filles. Période de blanc. Je passe à côté de Kingpin et en 1998, je rentre tranquillement dans la salle de ciné pour voir Mary à tout prix lors d'une des innombrables séances du midi de mes années fac. Je m'attendais à une comédie gentillette et pouf! Ca me tombe sur le coin de la gueule sans crier gare. Tout est génial, le scénario, les personnages, les situations. Ben Stiller est magistralement drôle, Cameron Diaz est irrésistible. Sans parlet du nombre incalculable de personnages secondaires réussis qui feront la marque de fabrique des Farrelly aux travers du temps. Depuis le rendez vous était pris pour chaque nouvelle farce, comédie de moeurs débridée, passante de Jim Carrey à Jack Black pour mon plus grand plaisir, toujours avec réussite. Alors quand est annoncé le retour de Ben Stiller dans un film des Farrelly, je me dis que je vais encore passé un putain de moment. Et ca n'a pas loupé.

Les femmes de ses rêves (the heartbreak kid), c'est un peu le Mary 2007, l'histoire d'amour à l'envers, la quarantaine grisonnante et la peur de s'engager. Les parallèles sont nombreux, Ben Stiller toujours à la recherche de sa vraie et ultime moitié. Le scénario est simple et efficace. Et on rit. Vraiment. Les Farrelly n'ont pas perdu de leur superbe. Faire sortir des sentiments aussi humains avec un humour aussi con, ils sont un peu les seuls à réussir ce pari perdu d'avance. Toujours un sens du détail et du quiproquo réussi, des dialogues anthologiques et toujours plusieurs scènes à marquer dans les annales de la comédie. A travers le rire, ils passent toujours un message, une histoire de société. En quelques scènes, ils peuvent décrire une situation toujours avec le rire comme toile de fond même si ça n'a rien de drôle (cf les clandestins mexicains dans celui ci). Et les personnages secondaires sont tous réussis comme le père queutard d'Eddie, le pervers Oncle Tito, les mariachis qui rappellent le groupe pop qui accompagnait le récit de Mary ou la famille du Mississipi plouc à l'extrême. Les personnages les plus abjectes en deviennent attachants. Et comme toujours, une fin des plus critiques juste à moitié happy. On en sort encore plus réjoui en attendant la prochaine dose. Avec impatience.