jeudi 24 août 2006
B.More, Amanda et moi
Quand on est un petit français comme moi et qu'on écoute depuis toujours (enfin presque...) les disques mythiques de la Motown, les prémisces de la Techno, les freestyles d'Eminem ou encore les derniers beats de J.Dilla, on se dit que Detroit doit être une ville formidable, plein de Soul, de création, d'influences, une belle ville quoi. Eh bah non. Detroit c'est la ville du Moteur, c'est gris, c'est assez moche et en touriste, c'est juste pas interessant. Baltimore, c'est un peu pareil. Une bonne ville industrielle avec une bonne équipe de baseball (enfin à l'époque de Carl Ripken Jr quoi). Rien de fou. Un peu comme Orléans. Le baseball en moins. Mais comme toute ville peu interessante qui se respecte, Baltimore a rencontré la musique. Des Basses, du hiphop, de nouvelles rythmiques et hop, voici la B.More Music. Ca commence dans les clubs avec des djs intelligents, ça passe par de multiples remixs et mixtapes en tous genres et ça termine par un premier album chez Big Dada. Spank Rock est le premier groupe de B.More Music, un son frais, un mc à la hauteur, un album court, une pile electrique en showcase, une nouvelle façon de s'amuser. En plus, la pochette brille. Mais la vraie claque est féminine. Accompagnant souvent le groupe sur la route, la très chère Amanda Blank arrive souvent sur scène en tenue de parfaite pute-à-frange-qui-sert-à-rien avec verre de champagne. Elle prend le micro, on se dit qu'on va se marrer et là, merde on a l'impression qu'elle a avalé Roxanne Shanté et the Real Roxanne en même temps! On reste sous les charmes de chacune de ses apparitions dansantes, excitantes et techniques. On apprend qu'elle a une chatte en or, on se met à attendre plus de traces sur disque et on finit par se dire que Baltimore, c'est pas si nul que ça. Mais vu que Amanda vient de Philly...
Amanda Blank & Spank Rock at Spaceland
Amanda Blank & Spank Rock at Mercury Lounge
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire